Les Syndics qui ont fait la réputation de la Commune

Né en 1957, Fabien Loi Zedda a fait ses études à Lausanne, où il obtint une licence ès lettres de notre Université. Etudiant assistant puis diplômé, le voilà par la suite maître de latin et d'histoire au Collège de Béthusy dès 1979, ensuite au Gymnase du Bugnon et au Séminaire pédagogique. 

Membre de l'Institut suisse de Rome et boursier de Fonds national de la recherche scientifique, il peut s'enorgueillir de publication dans le domaine de l'Antiquité. Professeur d'archéologie et d'histoire à l'Université populaire de Lausanne, il en prend la vice-présidence, avant la présidence. Ancien directeur du Secrétariat général du Département de la formation et de la jeunesse de notre bon canton de Vaud et ancien membre de la Constituante, entre les séances des Conseils de la Confrérie du Guillon dont il est membre depuis 1997, celles du Conseil communal d'Epalinges, entre les participations actives et compétentes au sein des commissions communales, cantonales, fédérales, Fabien Loi Zedda décompresse en pratiquant la plongée subaquatique, le football, et en assouvissant ses passions de mélomane.

Membre de la Confrérie des Pirates d'Ouchy, puis du Conseil et équipier sur la Vaudoise, il est élu Syndic de la Commune Libre et Indépendant d'Ouchy en 2003 et le restera jusqu'en 2009. Après l'aventure Brest04, c'est le retour de la tradition des 24 féras pour l'évêque en 2005,  puis l'année suivante les Pirates rendent visite au Prince Albert II à Monaco et, avec les Brigands du Jorat, doivent poser une nouvelle Borne au Bugnon, les ancienns ayant été volées.

En 2006 toujours, c'est Lauriane Gilléron qui devient marraine des chocolats oscherins produits par le confiseur Tony  et les vendanges oscherines. Efin en 2007, il appuie la constitution de la Bourgoisie d'Ouchy.  C'est son règne aussi que l'idée de plaques minéralogiques oscvherines se concrétise. Un bagout à nul autre pareil, bon vent et merci Fabien.

C'est en 1991 qu'entre à la Confrérie des Pirates d'Ouchy René Gilliéron, comme équipier sur La Vaudoise. En 1993 déjà, le voilà Patron sur la Barque, puis il organise le Cabotage de 1995 et accède la même année au Conseil de la Confrérie des Pirates d'Ouchy.

En 1997 qu'il est élu Syndic de la Commune Libre et Indépendante, succédant à Jean-Pierre Guignard. Il y consacrera un septénnat durant lequel, la commune a connu une expansion par delà ses frontières.

Jumelage avec les communes libres du Cos de Cagnes et du Safranier d'Antibes en 1998. Contribution aux recherches de fonds pour la réfection du pont de la barque en 1999. La même année  M. Adolf Ogi est nommé Ambassadeur de Suisse auprès de notre commune et est reçu bourgeois. Toujours en 1999, Ouchy est reconnue commune viticole combourgeoise d'honneur de la Confrérie du Guillon. Puis l'année suivante, la Schubertiade 2000 sur la place de la navigation voit Franz Schubert recevoir la Bourgeoisie à titre posthume. En 2002 enfin, il préside la première Landsgemeinde Oscherine sur la Place de la Navigation, évènement durant lequel uniquement les titulaires du passeport bleu présents peuvent voter en le brandissant bien haut pour faciliter le comptage.

Le 28 juin 1990 disparaissait à l'âge de 58 ans notre syndic d'honneur Etienne Junod. Confrère-pirate dès 1968, il devient équipier sur la Vaudoise l'année suivante. Conseiller en 1972, puis actuaire-archiviste, il assumera les responsabilités de sénéchal en 1974, pour finalement accéder à la syndicature en 1977.

Le visage rude, et pourtant doux de celui qui fût 13 ans à la tête de la Commune Libre et Indépendante d'Ouchy, n'apparaîtra plus pour haranguer ses administrés, qu'il aimait tant et qui le lui rendaient bien (photo). Le verbe aiguisé et le propos acéré, soutenu d'une voie grave, lui permettait d'assener des vérités lourdes d'influence, à l'encontre de ceux qui se croyaient très forts. En revanche, pour les plus modestes, sa phrase était toujours pondérée et jamais il ne rejeta celui qui cherchait un appui, une aide ou un avis empreint du bon sens rassurant qu'on lui connaissait. Il était intégré dans la Confrérie comme un poisson dans l'eau, comme un pirate sur notre barque, à se demander même s'il n'était pas, à lui tout seul, la Commune Libre et Indépendante d'Ouchy. 

Extrait de son discours d'adieur du 7 mars 1990 :"Lors de mon discours de réinvestiture de l'année dernière, je crois me souvenir d'avoir émis le voeu que cette treizième réélection d'alors me porte bonheur pour l'avenir. C'était raisonner en humain limité qui ignore encore que la maladie peut lui fondre dessus sans crier gare. Cette maladie, dont on dit plus tard qu'elle a été supportée par le patient «avec courage et dignité», ne m'aura donc elle non plus pas été épargnée..."    Lire la suite...

Né en 1910, il obtint son doctorat UNIL en 1938 et, engagé politiquement auprès de la Grande du Haut, il siègera pour le parti libéral au législatif de la commune de 1950 à 1969 et pour le canton de 1953 à 1957.