Le glossaire du Bacouni et de la Vaudoise
Remerciements
Fernand Bouqui, équipier de longue date sur la Vaudoise, a patiemment répertorié tous les termes de la navigation à voiles latine en général, de la Vaudoise en particulier et du Léman. Son glossaire du Bacouni a été publié en 2004 à l'occasion du déplacement de la Vaudoise à Brest04 et enrichi en 2017.
Un grand merci à Fernand pour son travail de recherche et de compilation, et pour le partager avec les équipages de la Vaudoise et les amoureux du patrimoine et des barques lémaniques à voiles latines. Les confrères Pirates trouveront une copie de ce document dans la section réservée aux membres.
La brochure Le Glossaire du Bacouni étant épuisée depuis plusieurs années, l'extrait ci-dessous en reprend l'essentiel pour partager et garder vivant le riche vocabulaire de nos bacounis, et pouvoir le mettre en pratique lors de votre prochaine sortie à bord de la Vaudoise durant la belle saison.
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Construction de la Barque
Terme
Définition
Antalon
Pièce prolongeant la quille à l’avant et à l’arrière (allonge d’étrave).
Apoustis
Galeries latérales à l’extérieur du pont, à hauteur du plat bord, soutenue en porte à faux par les bancalards.
Balustre
À tribord et bâbord arrière, ensemble formé par 3 bittons (morguettes) et la planche qui les relie. L’échancrure à l’arrière du pavois servait à faire passer l’écoute de la voilière. Un détail : les balustres servaient de poulaine à l’équipage
Bancalard (ou brancalard)
Pièce de chêne fixée au pont des barques des barques du Léman débordant à l'extérieur et supportant les apoustis
Bancasse
Pièce maîtresse transversale à la partie supérieure du tableau des barques du Léman.
Bras
Montants sur les côtés du tableau arrière de la barque.
Cambuse
Espace sous le pont entre la grange et le magasin. Autre terme pour nommer la cuisine des barques.
Colaret
Pièce verticale du gouvernail à laquelle sont fixés l'aileron, la femelle et les ferrures du gouvernail (Mèche).
Corbasson
Le Corbasson relie le bancalard à l'avant au réveillon. Il est très robuste, en chêne de 11 à 12 cm d'épaisseur.
Écoutille
Ouverture pratiquée dans un pont pour accéder à l'intérieur de la coque. Ces ouvertures sont entourées d'un surbau en bois ou d'une hiloire métallique, refermée par un panneau (on dit aussi capot).
Emménagements
Agencement intérieur du bord. Ne pas utiliser Aménagements.
Etambot
Pièce arrière de la charpente axiale, prolongeant la quille vers le haut.
Etambrai
Renfort destiné à étayer le mat au niveau de son passage à travers le pont.
Etrave
Pièce avant de la charpente axiale rode.
Excuse
Vaigrage des barques du Léman ou bordages intérieurs, serres
Excuse de taille
Serre bauquière.
Excuse de talon
Serre de bouchain limitant le plancher de la cale.
Femelle
La barre franche du gouvernail qui s'emboîte sur le colaret.
Filaret
Renfort extérieur des apoustis.
Grand portaire
Écoutille derrière le grand mât.
Grange
À la proue, un coqueron (la grange) limité par une cloison au droit des meures avant, elles encadrent la porte d'accès.
Magasin
Partie arrière de la barque.
Membrure
L'ensemble des couples formant la charpente transversale de la coque; on dit alors la membrure.
Meures
Les grosses bittes à l'avant et à l'arrière de la barque.
Montants
Prolongement des courbes, les allonges des membres.
Morguettes
Bittons contre les balustres et le réveillon (petite bitte).
Oeil
Hublot d'aération de la grange.
Payot
Plancher de la cale ou d'une embarcation.
Pièce encochée
Hiloires faisant limite entre le pont et les apoustis, encochées pour le passage des bancalards.
Piquet
Pièce de charpente verticale du tableau, reliant l'antalon au tableau.
Plot
Planche de noyer sur le pont à travers laquelle passe le mât.
Ponteau
Épontillé, étai de bois ou de fer soutenant le pont.
Portaire
Écoutille de la cambuse, à bâbord avant ou au milieu de la proue
Puisard
Maille la plus basse de la carène (intérieure), où viennent se rassembler les eaux, que la pompe, qui y plonge sa crépine, épuisera. On dit aussi sentine sur le Léman.
Quille
Première pièce maîtresse d'un bâtiment, sur laquelle s'appuie toute la charpente, dont elle est l'épine dorsale.
Réveillon
Hiloire prolongeant les pièces encochées à l'avant des apoustis, et servant d'appui aux morguettes.
Surbau
Encadrement d'une écoutille dans la construction en bois. Seuil suffisamment élevé pour empêcher les paquets d'eau de franchir une porte.
Table
Planche qui porte le nom de la barque à la hauteur de la bancasse.
Tableau
Désigne le tableau arrière, c'est-à-dire la partie où les bordés s'interrompent, pour laisser la place à une structure transversale.
Table
Planche qui porte le nom de la barque à la hauteur de la bancasse.
Talon
Point le plus bas de la quille.
Timon
Barre franche du gouvernail.
Tube d'étambot
Tube dans lequel tourne l'arbre d'hélice.
Vaigrage
Bordage fixé aux membrures à l'intérieur de la coque (ensemble des vaigres).
Varangue
Pièce de bois qui reçoit les pieds des membrures (montants) et les relie à la quille courbe.
Vuargne
Bois de sapin blanc employé pour les bordages de la partie inférieure des coques des barques lémaniques, les vuargnes n'étaient pas traitées avec du goudron.
Gréement de la Barque
Terme
Définition
Antenne
Vergue des voiles latines, sur les barques du Léman, ces antennes en épicéa du Risoux étaient toujours montées sur leur côte sud, c’est-à-dire leur côté soleil, devant.
Beaupré
Petit mât oblique, à inclinaison plus ou moins forte, saillant sur l’avant. Il est parfois mobile ou amovible et un bout-dehors, fixe au-dessus, peut le prolonger. Le beaupré tenu latéralement par des moustaches et tire vers le bas par une sous-garde.
Bordon
Le gros bout de I’antenne, dérivé de bourdon = bâton de pèlerin.
Chariot
Dispositif coulissant sur la barre d’écoute.
Devant
Manœuvre qui relie le bordon au mat.
Draille
Filin d'acier supportant un foc, une voile d'étai ou une tente.
Drisse
Manœuvre servant à hisser les vergues, les voiles ou les pavillons.
Écoute
Manœuvre courante permettant de fixer ou régler le point d'écoute d'une voile selon l'allure. Dispositif servant à orienter un gui ou une bôme.
Escaume
Taquet.
Escaute
Écoute. On dit aussi escotte.
Escaute basse
Écoute se frappant au filaret lorsqu'on est "en oreilles".
Etai
Cordage ou câble assurant la tenue d'un mât dans le plan longitudinal.
Examin
Ou examen. Drisse des antennes, raidie par un palan, le flon.
Faux devant
Manœuvre frappée au bordon et servant d'amure, généralement frappé au filaret.
Filière
Cordage tendu en principe horizontalement: filière garde-corps disposée sur le pont par mauvais temps.
Faux devant
Manœuvre frappée au bordon et servant d'amure, généralement frappé au filaret.
Flon
Palan relié à I' Examin et servant à hisser l'antenne.
Foc
Nom des voiles triangulaires hissées entre le mât de trinquet et l'avant.
Galets
Pièces cousues à la ralingue des voiles et coulissant sur les rails (chemin de fer)
Garant
Cordage garnissant un palan ou une caliorne.
Grande
Voilière ou grande voile.
Gréement courant
L'ensemble des cordages permettant d'établir et de manœuvrer les voiles.
Gréement dormant
L'ensemble des câbles et haubans destinés à la tenue de la mâture et des espars fixes.
Hauban
Manœuvres (câble ou cordage) disposées symétriquement de chaque bord pour assurer la tenue latérale d'un mât.
Lover
Disposer un cordage en glène. Un cordage doit se lover dans le sens du commettage, pour lover toujours commencer par le bout qui n'est pas libre, et laisser l'autre bien libre.
Magnou
Chavon frappé à la cosse d'écoute servant à assurer la voile encapelée sur l'antenne.
Mailloches
Coins pour caler le mât dans l'emplanture et dans l'étambrai.
Manoeuvres
Cordages, chaînes ou câbles servant à la tenue du gréement (manœuvres dormantes) ou à son utilisation (maneuvers courantes).
Margouillet
Racage de l'antenne, constitué par une chaîne faisant un nœud coulant.
Montanère
Drisse pour hisser les voiles sur les antennes.
Moustaches
Ou haubans de martingale, cordage ou chaîne, fixés sur l'étrave et ridés à l'extrémité du bout-dehors qu'ils servent à étayer latéralement.
Oste
Manœuvre servant à orienter le haut des antennes, les soulager, raidi du pont.
Rail
Chemin de fer sur les antennes.
Rocambeau
Cercle de fer muni d'un croc et d'un anneau. Le croc permet d'y suspendre la voile et l'anneau reçoit la drisse qui la hissera. On utilise aussi le rocambeau pour envoyer un foc à l'extrémité du beaupré.
Sous-garde
Chaîne entre rode et beaupré pour raidir celui-ci (sous-barbe).
Taquet
Pièce de bois ou de métal autour de laquelle on tourne une manœuvre, écoute ou drisse pour l'immobiliser.
Tige
Fusée du mat.
Tomme
Pomme du mât, sommet du mât en forme de tranche arrondie.
Trinquet
Mât de misaine, mât ou voile de l'antenne, avant de la barque.
Voilière
Grande voile arrière sur les barques du Léman (contraction de VOILe arrIERE)
Manœuvres de la Barque
Terme
Définition
Abattre
S’écarter du lit du vent.
Apiquer
Redresser une antenne ou une vergue, jusqu’à la rendre parallèle ou presque au mât qui la porte. On lui donne cette position pour marcher au plus près du vent. Les bacounis employaient le terme casser.
Aplaner
Donner à l’antenne une position oblique par rapport au mât. En mollissant le devant pour soulager le haut de la voile. Contraire d’apiquer. On aplane au largue ou pour soulager la voile dans les rafales
Bonne Main
Bâbord amure (pour les voiles latines), la voile passe derrière Je mât, on ne risque pas de déchirer la bordure en aplanant.
Border
Faire le plus près ; louvoyer. Actuellement, tendre une voile.
Caouater
Faire route en zigzag pour casser l’erre d’un bateau ou par maladresse.
Choquer
Céder du cordage par petits à-coups. Choquer à la demande, céder du cordage à mesure que celui-ci atteint une certaine tension ; si cette tension est importante, on choque à-retour en s'aidant d'un retour (bitte, taquet) pour en conserver le contrôle.
Commander
Commander, gouverner, barrer. Ne pas dire conduire.
Corde
Mot prohibé en marine (dire cordage, filin), sauf pour la corde de la cloche, frappée sur le bâtant et servant à l'actionner pour piquer les coups.
Courant
Partie libre d'un cordage sur laquelle on peut intervenir pour le raidir ou le haler. Par opposition au dormant.
Dérive
Trajet transversal effectué sous le vent ou dans la direction du courant par un bateau suivant un cap donné. Correction à apporter à ce cap pour déterminer une route.
Dormant
Partie fixe de toute manœuvre, palan, drisse, écoute, de hublot (('encadrement fixe). Toute manœuvre a trois parties, le dormant (fixe), le courant (actif) et le ballant (surplus).
Empanner
Étant à une allure portante, prendre accidentellement le vent par le revers d'où un changement brutal de la voile susceptible de provoquer des avaries ou des accidents. On peut le faire volontairement; mais empanner ne signifie jamais mettre en panne.
Encapeler
Sur les barques, rouler une voile latine sur elle-même et faire passer le rouleau par-dessus l'antenne, maintenue par le magnou. En langage marin courant, fixer un cordage.
Envoyez !
Commandement groupant plusieurs ordres devant être exécutés en même temps (ne signifie jamais hisser ou établir une voile). En manœuvre c'est, pour la même raison, le commandement d'exécution d'un virement de bord, vent devant.
Erre
Déplacement longitudinal d'un bâtiment à la surface de l'eau; erre en avant ou en arrière. Au sens strict du mot, l'erre est la vitesse restante d'un bateau sur lequel le propulseur a cessé d'agir; courir sur son erre.
Etarquer
C'est parfaire le hissage d'une voile de façon à achever de tendre sa toile; par extension, c'est également raidir l'envergure lorsqu'on fixe une voile sur sa vergue.
Faire face
Se mettre vent debout ( face au vent).
Faire reprendre
Empanner volontairement.
Fardage
Surfaces qui, donnant prise au vent, augmentent la dérive d'un bateau.
Faseyer
Battre lorsqu'il s'agit d'une voile; ces battements sont dus aux turbulences provoquées par une incidence insuffisante du vent sur la voile. Ne pas dire claquer au vent.
Ferler
Plier une voile ou un pavillon.
Filer
Laisser aller librement un cordage ou une chaîne subissant une tension. Filer par le bout consiste à laisser partir un cordage ou une chaîne sans chercher à retenir son extrémité à bord. Ne pas confondre avec choquer.
Fraîchir
Augmenter de force en parlant du vent (n'implique aucune idée de température) L'inverse se dit mollir
Frapper
Nouer un cordage sur un objet: il s'agit en principe d'une ligature provisoire. Ne pas dire attacher.
Gambier
Au cours d'un virement de bord, faire passer sous le vent la vergue d'une voile au tiers ou latine.
Largue
Allure correspondant à un vent soufflant de l'arrière du travers. Lorsque la direction du vent est comprise entre trois quarts sur l'arrière du travers et un quart de l'arrière, le bateau court grand largue.
Larguer
Le verbe larguer correspond exactement, en marine, au verbe terrien "lâcher" dont il a tous les sens. Mais ne pas dire malgré tout "lâcher" ou "dénouer".
Lof
Bord situé au vent. Virer lof pour lot signifie changer d'amures en passant par le vent arrière.
Lofer
Rapprocher l'étrave de la direction d'où souffle le vent; on dit venir au lof.
Louvoyer
Rallier un point situé au vent en étant dans l'obligation d'alterner les amures oar des virements de bord successifs
Meilleur
Employé comme adverbe dans un commandement, meilleur signifie accentuer le mouvement ou l'action.
Mollir
Terme marin de mouler. Donner du mou, choquer. Faiblir en parlant du vent, la mer etc. Ne pas dire se calmer.
Mou
Un bâtiment est mou lorsqu'il a tendance à abattre de lui-même (barre droite). Le mou d'un cordage est la longueur qu'il faudrait haler pour le tendre; c'est aussi la partie non utilisée de son courant.
Mouiller
Laisser tomber une ancre ou un grappin de manière à retenir le bateau sur le fond. Ne pas dire ancrer.
Mouler
Donner du mou (défendre) à une écoute ou une amarre. Diminue d'intensité. Le vent "moule".
Naviotter
Remorquer en utilisant le naviot.
Oreilles (en)
Position en ciseau et aplanées des antennes par vent arrière.
Parer
Préparer, disposer pour. Éviter un obstacle.
Porter
Une voile porte lorsqu'elle reçoit le vent dans des conditions efficaces. Laisser porter signifie manœuvrer de façon à abattre.
Route
Lorsqu'on gouverne à un cap donné, la route est la direction suivie à la surface de l'eau (route vraie) ou par rapport au fond (route fond).
Saisir
Assujettir ou immobiliser un objet au moyen de cordages désignés sous le nom général de saisines. Attacher ou attache n'est pas marin.
Souquer
Tirer énergiquement; on souque sur un filin pour serrer un nœud ou un amarrage. Souqué signifie serré (un nœud bien souqué).
Tanguer
Lever à la lame. Ne pas dire se cabrer.
Tourner
Immobiliser un cordage en le passant autour d'un dispositif de tournage: bittes, bittard, biton, taquet, cabillot, meure, morguette, escaume.
Tout dessus
Voilier portant toute sa toile.
Vents du lac Léman
Terme
Définition
Air
Terme général désignant, sur le Léman, tout ce qui souffle. On parlera de gros airs, de petits airs et de beaux airs. Les airs du Léman ne sont pas désignés par référence aux points cardinaux, comme il est d’usage en mer.
Albran
Brise de terre, région d’Evian St. Gingolph, force 0 à 2.
Albrans (les)
Toutes les brises thermiques nocturnes de St.Gingolph aux Dranses se dénomment « Les Albrans », on distingue, la Chamoisine, les Albrans de Meillerie à la Dranse, la Marinée, la Molindre et la Moulanne, force 0 à 2.
Bise
C’est l’un des grands régimes de vent, de N-NE, force 3 à 9, c’est un vent de beau temps froid et sec.
Bisoton
Brise de terre, s’établit principalement entre Vidy et Cully, force 2 à 4.
Bornan
Le plus violent des vents d’orage. Il souffle du sud, force 5 à 10. Il descend la vallée des Dranses.
Brison
Bruit sourd, transmis par l’eau, précédant et annonçant de quelques minutes un coup de vent.
Dézaley
Brise de terre entre Cully et Rivaz, force 1 à 3.
Epavotée
Quand les airs s'établissent, ils le font souvent par endroits, posant sur l'eau des zones de couleur foncée; ces emplacements, où le lac est déjà un peu agité, s'appellent des épavotées. Epavotée est compris dans le sens d'une risée plutôt forte.
Fraidieu
Brise nocturne soufflant du sud dans le Petit Lac, force 2 à 3.
Goillasse
Il y a de la goillasse quand le lac est agité, désordonné.
Gôle
On appelle gôle la houle Lémanique, qui est la vague correspondant aux airs.
Gôle morte
II se produit souvent que le vent ne souffle que dans le Petit-lac et une partie du Grand-lac. La vague qu'il soulève continue vers l'amont, sous forme de houle. Les gens du Haut-lac parleront alors d'une gôle-morte.
Jaman
Brise de terre de l'est, région Montreux, force 2 à 3.
Joran
Vent d'orage du N.-O., force 5 à 8.
Jorasson
Petit joran, entre Rolle et Nyon.
Maronaille (la)
Thermique produit par le refroidissement rapide de l'air des côtes très boisées. Souffle surtout en automne et en hiver entre Évian et Yvoire.
Molaine
Brise de terre matinale, rive gauche du petit lac, d'Yvoire à Hermance.
Molan
Vent d'orage du sud dans le Petit-Jac, il tire son nom de la montagne du Môle, qui indique la direction par laquelle arrive cet orage, force 5 à 9.
Morget
Brise thermique du soir ou de la nuit, de Saint-Prex à Saint-Sulpice, en direction de la Savoie (brise de terre), force 1 à 5.
Rebat
Brise thermique diurne soufflant du centre du lac vers les rives dans le Haut-lac et le Crand-lac. Dans le Haut-lac on parle plutôt de Séchard, force 1 à 2,5.
Risée
Souffle de vent subit et passager par temps calme.
Séchard
Brise diurne solaire, soufflant du haut lac en direction de Genève, force 2 à 3.
Vaudaire
Vent du sud-est dans le Haut-lac, parfois très violent, débouchant de la plaine du Rhône et s'incurvant vers l'ouest, force 5 à 9.
Vauderan
Thermique diurne et nocturne qui vient du pied du Gramont pour tomber devant le Bouveret.
Vauderon
Petite vaudaire, brise thermique nocturne, légère 1 à 3.
Vent
Vent de régime du SO-0, force 3 à 8.
Vent blanc
Vent de beau temps, qui précède les perturbations qui arrivent de l'ouest, halant vers l'est ou vent bourguignon, force 4 à 7.
Divers en lien avec la Barque
Terme
Définition
À bord
Ne pas dire DANS le bateau.
Bâbord
Bord de gauche, vu de l’arrière du bateau.
Bacounis
Bateliers des barques du Léman.
Barque
La barque du Léman est un bateau de transport à voiles de grandes dimensions de 40 à 150 tonneaux, typique de ce lac, inspirée des barques méditerranéennes.
Bayard
Brouette à pierre, les brouettes à pierre étaient en tilleul (bois léger) et sans clous.
Bosco
Maître d’équipage.
Brick
Terme importé avec les bateaux de plaisance Anglais au XIX siècle, qui a remplacé le terme de brigantin.
Cambusier
Homme chargé du ravitaillement et de sustenter l’équipage.
Encablure
Mesure de longueur approximative correspondant à la longueur des pièces d'aussière, soit 200 m. ou 120 brasses. N'est pas un sous-multiple du mille marin.
Etire
Longue perche ferrée (6 à 8 m.) servant à pousser la barque depuis les apoustis
Lège (à)
Déchargé (belle).
Mille marin
Unité de mesure de distance (1852 m), utilisée en navigation et correspondant à 1 minute d'arc sur (e grand cercle de la sphère terrestre (on dit aussi un nautique).
Naviot
Canot de la barque (annexe).
Nœud
Unité de mesure de vitesse d'un bateau; un nœud correspond à un mille marin parcouru en 1 h. On filait autrefois une ligne de loch marquée par des nœuds effectués sur un filin et espacés de façon à donner la vitesse sur une demi-minute de défilement.
Patron
Capitaine, chef de bord.
Tirant d'eau
Distance verticale entre la surface de l'eau et la quille ou le point le plus bas.
Tribord
Bord de droit, vu de l’arrière du bateau.